Pourquoi il faut réseauter tout le temps même quand on n’en a pas envie

On imagine souvent le réseautage comme un exercice un peu creux : des poignées de main, des phrases toutes faites, des cocktails où l’on sourit trop. Ce serait oublier que les rencontres informelles font partie intégrante du tissu professionnel.
Dans une économie où l’emploi se précarise, où les carrières se réinventent en continu, et où la frontière entre pro et perso s’estompe, réseauter devient un réflexe de survie autant qu’un levier d’opportunité. Et si l’on n’a pas toujours l’énergie ou l’envie, il reste indispensable de le faire. À son rythme. De la bonne manière.
Un monde du travail en mutation, où les connexions comptent plus que jamais
Selon une étude LinkedIn publiée en 2023, 85 % des emplois sont pourvus via le réseau, de manière directe ou indirecte.
Et dans le secteur des cadres, l’APEC estime que près d’un poste sur deux ne fait jamais l’objet d’une offre publique. Le message est clair : être compétent ne suffit plus, encore faut-il être visible.
Réseauter ne signifie pas se “vendre”, mais être présent dans les conversations, entretenir des liens, suivre des évolutions sectorielles, comprendre où va son écosystème. Dans un monde professionnel fait de transitions, de réorganisations et de reconversions, le réseau est une boussole.
Que faire quand le réseautage devient une corvée ?
Parce qu’il y a des moments où l’on se sent légitimement en retrait – manque de temps, surcharge mentale, transition pro – voici quelques leviers simples pour maintenir le lien sans pression :
1. Favoriser les échanges sincères et ciblés
Mieux vaut quelques relations de confiance que cent connexions passives. Un message pour prendre des nouvelles ou partager une ressource pertinente peut suffire à entretenir un lien de qualité.
2. Apporter avant de solliciter
Il est toujours possible de proposer un contact, une recommandation, un retour d’expérience. Ce sont souvent ces petits gestes qui nourrissent les relations sur le long terme.
3. Choisir les bons formats
Cafés one-to-one, messages LinkedIn, groupes thématiques, newsletters… Il existe de nombreuses manières de rester connecté sans forcément participer à des événements en présentiel.
4. Accepter les phases de pause
Une pause n’est pas un abandon. Mais il est toujours préférable de réactiver son réseau avant d’en avoir besoin.
Nos quick wins pour réseauter (même quand on n’a pas le temps)
Voici 5 actions concrètes à mettre en place dès cette semaine, sans bouleverser votre emploi du temps :
- Envoyer un message à une personne que vous admirez (ancien collègue, intervenant, contact LinkedIn) pour lui dire ce que vous appréciez dans son parcours. Sans rien demander.
- Partager un article ou une ressource utile dans un groupe Slack ou via une story LinkedIn pro.
- Reprendre contact avec quelqu’un croisé il y a 6 mois lors d’un événement, pour “prendre des nouvelles de son projet”.
- Bloquer un créneau de 20 minutes par semaine pour faire du réseau passif : commenter intelligemment sur LinkedIn, répondre à un post, envoyer une reco.
- Proposer un échange de 15 minutes à une personne dans un secteur qui vous intéresse (même sans objectif clair) – en précisant que c’est sans pression.
👉 Ces micro-actions prennent moins de 10 minutes chacune, mais leur impact est souvent décuplé.
En conclusion : réseauter, ce n’est pas se montrer, c’est s’ancrer
Dans un monde en constante transformation, le réseau devient un actif professionnel aussi précieux que les compétences. Il se construit dans la durée, à travers des conversations, des gestes simples, une curiosité partagée.
Alors, on se lance ?
DEVELOPPER: Développez votre entreprise à l’international avec nos Business Solutions
REVOIR : Efficacité : mode d’emploi